19/01/2010

Conclusion

Le début du XXIe siècle est marqué par des constats préoccupants : émissions polluantes, raréfaction des ressources naturelles …Les progrès de la science quant aux nanotechnologies offrent de nombreuses perspectives pour y remédier. Certains envisagent même une révolution technologique. Les nanotechnologies sont donc un enjeu majeur dans la recherche et le développement. Cependant, les nano particule sont encore mal connues, les scientifiques ne savent pas encore réellement évaluer les dangers qu’elles pourraient présenter du fait de leur taille.
C’est dans ce contexte que nous avons élaboré notre TPE, autour de l’étude d’un des ces nano matériaux à l’avenir prometteur : le dioxyde de titane ou TiO2. Cet oxyde était déjà utilisé depuis des années dans l’industrie des pigments, mais sous sa forme micrométrique. Depuis, le développement des nanotechnologies s’est fortement accéléré et de nombreuses recherches scientifiques ont été faites sur le TiO2. Ainsi, à l’échelle du nanomètre, il fut découvert que le dioxyde de titane présente des propriétés particulières, différentes de celles que l’on trouvait déjà à de plus grandes échelles. Ces propriétés offrent de nouvelles applications dans le domaines physiques et chimiques parfois similaires à des phénomènes naturels (la photocatalyse similaire à la photosynthèse). Les applications nanométriques du dioxyde de titane conduisent à la réduction peu onéreuse et de manière très efficace de la pollution, et contribueraient ainsi à la promotion d’un monde « propre ». C’est pourquoi le dioxyde « ultra fin » est de plus en plus utilisé.
Mais jusqu’où va le bénéfice ? Nous l’avons dit, les risques pour l’organisme humain ne sont pas encore assez connus pour avoir une entière confiance aux nanotechnologies et donc au TiO2 « ultra fin ». Il présente potentiellement des effets pathologiques et même cancérigènes dont on doit se méfier. Certains fabricants cherchent des solutions à ces problèmes, d’autres sont réticents et choisissent de ne pas l’utiliser.
Aujourd’hui, l’avancée scientifique ne nous permet pas de connaître l’avenir du dioxyde de titane. Toujours est-t-il qu’il représente un immense espoir en tant que processus d’innovation, qui pourrait participer à l’essor du développement durable.